London boulevard

Publié le par BERENICE21

Mitchel (Colin Farrell), qui vient de passer plusieurs années en prison, est bien décidé à rompre avec son passé criminel. Aussi repousse-t-il l’offre de Billy (Ben Chaplin), son ancien complice, lorsque celui-ci lui propose une nouvelle association. Sans argent et sans toit, il finit cependant par revenir sur sa décision. Mais un emploi se présente bientôt à lui, par l’intermédiaire de Penny (Ophelia Lovibond), une jeune femme à qui il est venu en aide : il s’agit de devenir le garde personnel de Charlotte (Keira Knightley), une star de cinéma ayant fuit le monde et vivant terrée dans un luxueux hôtel particulier à l’abri des paparazzis. Peu à peu, une idylle amoureuse se noue entre les deux jeunes gens. Mitchel va toutefois devoir composer avec Gant (Ray Winstone), un puissant parrain, qui veut à tout prix le voir travailler pour lui…

Ce premier long-métrage de William Monahan, oscarisé en 2007 pour le scénario des Infiltrés de Martin Scorsese, n’a pas bénéficié d’un bon accueil, que ce soit de la part de la critique professionnelle, où de celle des blogueurs. Pour ce qui me concerne, j’ai passé un moment plutôt plaisant en regardant ce film, qui m’a fait songer à Bon baiser de Bruges de Martin McDonagh, avec, déjà, Colin Farrell…

 

London boulevard (à gauche) - Bons baisers de Bruges (à droite)

J’ai aimé la photographie assez stylisée -signée Chris Menges, collaborateur de Roland Joffé, Neil Jordan, Jim Sheridan, Sean Penn, Stephen Frears, Ken Loach…- de ce polar à l’anglaise doté d’une bande originale irréprochable, qui donne du rythme à la mise en scène. L’interprétation m’a également convaincu, notamment Keira Knightley, crédible -bien qu’un peu trop maigre à mon goût !- en star traquée et déconnectée de la réalité (voir à cet égard la séquence où elle se rend dans une pharmacie), et David Thewlis (le sorcier loup-garou Remus Lupin dans la saga Harry Potter), irrésistible en majordome de la star. A noter également la présence au générique d’Ophelia Lovibond, une actrice dont le visage commence à devenir familier au spectateur (Ch@troom, Nowhere boy). On relèvera enfin que le célèbre hôtel de Los Angeles, Château Marmont, devient un véritable personnage de cinéma, puisqu’après Somewhere de Sofia Coppola, il sert de nouveau de décor à une courte scène du film.

Certes, la psychologie des personnages de London boulevard n’est pas très approfondie et l’histoire un peu bancale. Pour autant, ce divertissement ne mérite pas le traitement aussi unanimement sévère dont il est l’objet…



Publié dans Mes critiques - 2011

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
J
Un raté je trouve... même la romance ne prend pas malgré le casting étoilé.<br /> Je pensais que ca flinguerais, ca m'a surtout flingué l'envie de voir des films de gangster pendant 3 bons mois.
Répondre
P
J'ai été très déçu par ce copier/coller de Layer cake en beaucoup moins bien. Dommage car Colin Farell est une nouvelle fois très bon. Mais l'ensemble est trop long et trop bancal...
Répondre
D
Vu hier et je n'ai pas vraiment adhéré à cette histoire ... Oui très bancale quand même ... La seule chose que j'ai apprécié en tant que spectatrice c'est Colin Farell surtout quand il est en jean torse nu<br /> Quant à vous messieurs je n'ai pas trouvé Keira très attirante elle n'a que la peau sur les os ...<br /> Dommage ..<br /> Merci pour tes avis ! Je n'ai pas encore chroniqué ce film mais bon il peut ne pas être vu au cinéma !
Répondre
S
Bien que la photo et la musique soient des éléments majeurs d'un film, le fait de centrer ta critique là dessus et sur les seconds rôles (très importants aussi bien sûr), en occultant presque le scénario et totalement la mise en scène, témoigne quand même que tu peines à trouver des éléments pour le défendre, non ?
Répondre
F
la fin est baclée dommage
Répondre